Différents Indicateurs De Bien-Être (Hayk Khekoyan)

Le PIB et le PIB par habitant figurent parmi les sujets fréquemment abordés lors des débats économiques et politiques. Ce terme-produit intérieur brut a une histoire séculaire, mais l’aspect et la signification actuels ont été acquis au cours du 20ème siècle, en particulier grâce aux activités de l’économiste américain Simon Kuznets. Le PIB est le congrès de la valeur marchande des biens et services finis produits dans un pays donné au cours d’une période donnée (principalement au cours d’une année). Le PIB par habitant est utilisé pour comparer le bien-être entre les pays. Il est utilisé par la plupart des pays comme un indicateur essentiel de l’économie et une caractéristique de la croissance économique et du développement. En ce qui concerne la description de la récession économique, l’alternative au PIB est le revenu national brut- RNB. Cet indicateur diffère du PIB en ce sens qu’il comprend le revenu des résidents d’un pays donné de l’étranger et le revenu gagné par les étrangers de l’économie de ce pays. Il est à noter, par exemple, la différence entre le PIB irlandais et le RNB, qui s’est régulièrement établie à plus de 20% au cours des dernières décennies, franchissant parfois des barres plus élevées (Burke-Kennedy, 2021). Le faible impôt sur le revenu des entreprises en vigueur en Irlande a encouragé de nombreuses entreprises à ouvrir des bureaux et à y déployer des activités, ce qui a permis à l’Irlande de disposer d’un PIB par habitant parmi les plus élevés au monde. Cependant, les recettes de ces activités ne sont pas restées dans le pays et sont revenues dans le pays d’origine de ces entreprises. Par conséquent, le PIB a périodiquement surestimé le bien-être en Irlande et le revenu moyen des personnes. Cependant, le RNB n’est pas non plus inviolable des critiques. Le principal problème du PIB est considéré comme une composante entièrement économique, à l’exception de le RNB.

Au cours des dernières décennies, de nouveaux indicateurs de bien-être ont été développés et utilisés plus largement.Cet indice évalue les pays sur la base d’indicateurs dans trois domaines. Partie intégrante de l’indice à la santé de la vie, le niveau d’éducation et le dessus du RNB par habitant (PNUD, 2020). Le premier signe de l’index, c’est qu’il comprend aussi de n’indicateurs pas économiques permettant de mieux caractériser le niveau de vie dans ce pays. En 1968. Dans un discours, le président américain John Kennedy a remis en question l’importance des indicateurs purement économiques, notant qu’ils n’incluaient pas « la santé de nos enfants, la qualité de leur éducation ou la joie de leurs jeux »(Fox, 2012).

L’indice de développement humain semble essayer de remédier à ces lacunes et comprend la santé et l’éducation. Il est à noter que, selon les dernières données publiées par l’ONU, les positions moyennes du pays sur l’indice et sur la liste par habitant diffèrent de près de 12. Parmi les 189 pays pour lesquels l’ONU a publié des données sur les activités de l’ONU en 2019. seulement cinq positions sont restées inchangées. Le Qatar et le Koweït, par exemple, sont parmi les pays les plus prospères du monde pour tous indicateurs purement économiques, cependant, selon l’indice des Nations Unies, ils occupent respectivement les 45e et 64e places. Il existe également des différences notables dans le sens inverse. Par exemple, Cuba dans le tableau de l’ONU est de 45 points de plus que l’indicateur de le RNB. L’Arménie occupe la 81ème place dans le classement de l’ONU, et selon l’indicateur de le RNB occupe la 90ème place.

 L’indice des Nations Unies, cependant, n’est pas non plus à l’abri des critiques et de certains problèmes. Bien que l’indice comprenne des informations sur divers domaines et phénomènes de la vie, il s’agit néanmoins d’un chiffre dans lequel il est très difficile de caractériser le niveau de vie de millions de personnes et la différence entre les deux. L’un des inconvénients de l’indice, c’est qu’inclus dans les indicateurs de santé, d’éducation et même l’économie de la sécurité sont choisis à la place d’une série d’autres indicateurs, et changer l’un d’entre eux peut entraîner un changement radical dans les classements et les résultats. L’espérance de vie est-elle un indicateur plus important que le pourcentage de mortalité néonatale? Le RNB caractérise-t-elle mieux la situation économique que le PIB? Ou bien les trois phénomènes mis en évidence par l’ONU sont-ils tout aussi importants et la formule qu’ils utilisent est-elle la plus optimale? À cet égard, les indicateurs économiques sont plus clairs et sans ambiguïté, ce qui semble être à la fois un signe positif et un signe négatif.

Les références

Burke-Kennedy, E. (2021). The Irish Times. Վերցված հետևյալ աղբյուրից. We’re not as rich as we have been told to think we are:

https://www.irishtimes.com/business/economy/we-re-not-as-rich-as-we-have-been-told-to-think-we-are-1.4476247

Fox, J. (2012). The Economics of Well-Being. Harvard Business Review.

UNDP. (2020). UNITED NATIONS DEVELOPMENT PROGRAMME Human Development Reports. Վերցված հետևյալ աղբյուրից. Human Development Index (HDI):

http://hdr.undp.org/en/content/human-development-index-hdi

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